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Les voyagesde la famille Bacelos en nouvelle calédonie 2012
9 mai 2015

Buenos Aires

Fondation de la ville (xvie siècle)[modifier | modifier le code]

Le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís fut le premier Européen à accéder au Río de la Plata en 1516, mais son expédition fut écourtée par une attaque d'amérindiens, probablement d'une tribu Charrúas ou Guaraní, durant laquelle il périt.

Pedro de Mendoza, qui était à la recherche d'or, fonde une petite colonie le 2 février 1536 à l'embouchure du Rio de la Plata, qu'il baptise : « Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre ». Les premières fondations de la ville se situaient dans l'actuel quartier de San Telmo, proche de l'actuel centre-ville, légèrement au sud. L'emplacement exact de celles-ci correspond à l'actuel parc Lezama. Une statue à la gloire de Mendoza y est d'ailleurs présente.

Cependant, la colonie est ravagée par les indiens en 1541 ce qui oblige les colons espagnols à abandonner l'emplacement. Mais le 11 juin 1580, le colonisateur Juan de Garay fonde à nouveau la colonie avec le nom de la Santísima Trinidad y Puerto de Santa María del Buen Ayre (la Très Sainte Trinité et Port de Sainte-Marie-du-Bon-Vent), sur un site délimité par les actuelles rues de Mayo et Viamonte et par les rues Salta et Libertad.

L'objectif principal de cette fondation par Juan de Matienzo en 1566, était le besoin d'ouvrir une porte sur l'Océan Atlantique pour tout le territoire existant depuis Potosí jusqu'au sud du continent.

À ce moment, la ville était la capitale d'un gouvernement qui dépendait de la Vice-royauté du Pérou.

Buenos Aires quelques années après sa fondation en 1536

Pendant des siècles, les Portègnes (habitants de la ville) souffrirent de toutes sortes de besoins car Buenos Aires était la cité la plus australe d'Amérique, loin de toute cité commerciale importante. Il n'existait rien permettant de maintenir le style de vie européen sur place. L'Espagne privilégiait les ports de la côte Pacifique et marginalisait Buenos Aires, qui accueillait seulement deux bateaux par an (voire aucun certaines années). Cela força les colons (seulement 500 en 1610) à vivre d'une contrebande avec principalement le Brésil. Cette contrebande fut financée par la seule et unique source de richesse du pays (et ce jusqu'au xviie siècle) : la vente de cuir obtenu par le massacre des troupeaux de bovins qui vivaient encore à l'état sauvage dans les prairies alentour5.

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